Fonctionnement et applications du capteur autonome

Les capteurs autonomes communicants sont essentiellement utilisés pour contrôler un système ou détecter une défaillance à distance. Ils signalent les anomalies d’un système. Ils peuvent également être utilisés comme composants d’un système d’asservissement. Leur mission est de transmettre des données, sans liaison filaire, tout en étant autosuffisants en énergie. Ils doivent donc être compacts malgré une capacité de stockage d’énergie adaptée et pouvoir être fabriqués à un coût abordable.

Le capteur autonome communicant permet de réaliser des mesures fréquentes, améliorer la précision des données ou la capacité à anticiper les anomalies grâce à la récupération et au stockage d’un maximum d’énergie provenant de la mesure effectuée (température, vibration…). Il permet de remplacer une pièce au bon moment, de stopper une machine à temps, etc…

Il est très facile à installer et s’intègre simplement dans les systèmes embarqués. Il ne demande aucune alimentation externe ni de fils pour communiquer et peut transmettre une information à distance avec une consommation d’énergie minimale.

Les capteurs autonomes communicants peuvent, par exemple, déterminer la qualité d’un roulement et indiquer le moment opportun pour son remplacement en détectant une augmentation locale trop forte de la température ou un niveau de vibration supérieur à la normale. Plus la mesure est fréquente, plus précises sont l’analyse et la capacité d’anticipation.

Les capteurs autonomes communicants peuvent être utilisés dans de nombreux domaines : machines-outils, éoliennes, processus de fabrication continue… les transports routiers et ferroviaires, l’aéronautique et même dans les applications domestiques, l’électro-ménager (appareils de cuisson, centrale-vapeur pour repassage, pèse-personnes électroniques…) ou encore la domotique (volets roulants, portails automatiques, systèmes d’alarmes…). Les possibilités sont pratiquement infinies !

Les applications possibles des capteurs autonomes communicants n’en sont encore qu’à leurs débuts. Un capteur embarqué sur un train pourrait, par exemple, déterminer le moment propice pour remplacer un roulement. Actuellement, des capteurs sont placés sur les rails tous les 40 km.