Monitoring des eaux souterraines

Les eaux souterraines ont un rôle essentiel dans le cycle de l’eau. Elles doivent donc être constamment sous surveillance afin de garantir la bonne utilisation des réserves d’eau souterraines. Pour cela, il est primordial de connaître le niveau et la qualité des eaux souterraines qui peuvent être obtenues par :

  1. La mesure de l’état des eaux souterraines

Ces informations doivent être collectées pour garantir la sécurité de l’alimentation en eau potable ainsi que pour surveiller l’état biologique dans certaines zones écologiquement sensibles.

C’est pourquoi, ces données sont souvent recueillies par plusieurs organismes différents : services des eaux, exploitants de décharges, aéroports, autorités nationales ou régionales, responsables de la surveillance des eaux.

Elles sont ensuite rassemblées dans une base de données centralisée afin d’obtenir une image complète de l’état physique et chimique des masses d’eau souterraines.

Cette base de données gère de très nombreuses données pouvant concerner plusieurs milliers de points de mesure d’eau souterraine et de puits. Elle génère ensuite des évaluations statistiques (prélèvements, analyse d’échantillonnages…

 

  1. Les systèmes d’information de la gestion des eaux

Ces systèmes permettent de collecter, centraliser, valider, corriger et rassembler des données afin d’établir des rapports et des tableaux de bord. Ils permettent également d’isoler ou de sélectionner certains paramètres de mesure spécifiques. Il est enfin aussi possible de saisir les données de base de chaque point de mesure des eaux souterraines et de les sauvegarder dans la base de données afin d’établir des données source sur lesquelles seront ensuite basées les relevés quotidiens, mensuels, annuels ou à long terme. L’accent est également mis sur l’automatisation de l’ensemble de ces processus et ainsi que sur l’ergonomie.

 

Le bon état d’une masse d’eau souterraine est atteint lorsque son état chimique et son état quantitatif sont bons. L’état quantitatif est bon lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible, qui doit s’équilibrer sur le long terme.