Mesure de l’humidité des sols

L’humidité du sol permet de préserver la faune vivant dans le sol, d’améliorer la germination et la croissance des végétaux. Le contrôle permanent du taux d’humidité du sol permet d’irriguer de façon adaptée les cultures afin d’obtenir les meilleurs rendements et d’améliorer la qualité des récoltes.

Le taux d’humidité du sol détermine les caractéristiques de diffusion ou de stockage de l’eau dans le sol. Il existe plusieurs techniques pour effectuer la mesure de l’humidité des sols :

  1. Méthode gravimétrique

Un échantillon de sol est séché dans un four à 105°C pour, ensuite, déterminer le poids d’eau contenu dans l’échantillon lors d’une pesée finale. Cette méthode est longue, onéreuse et destructive.

 

  1. Méthode par sonde à neutrons

Très efficace mais compliquée à mettre en place par un simple opérateur du fait des nombreuses réglementations à respecter, cette méthode est également très coûteuse.

 

  1. Méthode par mesure de la conductivité électrique

Très économique, cette méthode est, cependant, peu précise et est influencée par la nature et la salinité du sol.

 

  1. Méthode capacimétrique

Cette méthode électromagnétique (mesure de la permittivité diélectrique) est économique et bien adaptée aux petits volumes de sol. Son volume d’influence est limité à 1 à 2 cm autour des pointes des capteurs. Elle présente un bon rapport qualité/prix mais reste influencée par le type de sol, la nature et la salinité.

 

  1. Méthode TDR

La méthode TDR (réflectométrie temporelle) est basée sur la détermination du temps de propagation d’un pulse électromagnétique le long d’une électrode introduite dans le sol. Avec un volume d’influence supérieur et une mesure peu influencée par la température, la nature et la température du sol, elle permet des mesures précises pour un prix abordable.

Indispensable pour une bonne irrigation, elle permet d’alimenter les plants en eau au bon moment. Elle améliore la qualité et le rendement des récoltes tout en améliorant la vigueur des plants et en réduisant les maladies. L’eau est valorisée et les coûts d’irrigation sont réduits.