Capteur de CO2 - Résidence étudiante

Quel capteur de CO2 pour une résidence étudiante ?

Pourquoi mesurer le taux de CO2 ?

Le dioxyde de carbone (ou gaz carbonique, ou CO2) est un gaz naturel normalement sans danger pour la santé. En petite quantité, il est même nécessaire à la vie sur Terre. Cependant, si son taux dans l’air devient trop élevé (au-dessus de 400-600 ppm, ou particules par million), cela peut avoir des effets néfastes (maux de têtes, somnolences, mauvaise concentration, accélération anormale du rythme cardiaque…).

Il est donc bon pour la santé de tous de surveiller cette donnée dans les espaces publics et d’aérer quand cela est nécessaire afin d’améliorer la qualité de l’air que l’on respire.

Les étudiants ne font pas exception à la règle ! En effet, tout le temps de leurs études, la résidence universitaire leur sert de foyer. Et avoir les bonnes conditions pour étudier commence par respirer un air de qualité dans son foyer.

Pour cela, les capteurs de CO2 sont tout indiqués, pour leur permettre d’étudier en toute sérénité !

Quels sont les différents types de capteurs de CO2 ?

Capteurs de CO2 à infrarouge (NDIR)

Le dioxyde de carbone absorbe une partie du rayonnement infrarouge ambiant. Être capable de mesurer la quantité de rayonnement infrarouge absorbé dans l’air ambiant permet d’en donner le taux de CO2.

Ce type de capteur repose sur ce principe. Il est composé d’une source infrarouge, d’un tube lumineux, d’un filtre interférentiel et d’un détecteur infrarouge.

Le capteur va pomper une petite quantité d’air ambiant dans l’air et lui soumettre un rayonnement infrarouge connu. Un détecteur infrarouge va alors être capable de déterminer la quantité de rayonnement infrarouge absorbée par les molécules de dioxyde de carbone et de donner précisément son taux.

Ces capteurs possèdent de nombreuses qualités :

  • Leurs mesures sont hautement sensibles,
  • Ils ont une longue durée de vie,
  • Ils sont très stables,
  • Ils sont insensibles aux modifications de leur environnement,
  • Ils ont une grande plage de mesure.

En revanche, ces capteurs sont coûteux ; leur prix varie entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines d’euros (certains dépassent même les 1000€) mais ils peuvent être utilisés pendant plusieurs années sans aucune dérive.

Capteurs de CO2 photo acoustiques

Les molécules de dioxyde de carbone réagissent à l’énergie électromagnétique autour d’eux.

Le fonctionnement de ces capteurs repose sur ce principe ; de l’air ambiant est pompé à l’intérieur du capteur, une impulsion connue d’énergie électromagnétique lui est soumise, puis un détecteur d’acoustiques analyse les ondes spécifiques émises par le CO2 contenu dans l’air pour déterminer son taux.

Il possède l’avantage d’être peu sensible aux particules présentes dans l’air parce qu’il ne fonctionne pas de manière optique.

Ces capteurs peuvent être indiqués pour une résidence universitaire.

Leur prix varie de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’euros.

Capteurs de CO2 chimiques

Les capteurs chimiques de dioxyde de carbone sont composés de couches sensibles de matières polymères poreuses permettant de capter le CO2 de l’air ambiant passant dans le capteur.

Le détecteur n’a plus qu’à mesurer la quantité piégée de CO2 dans la couche de polymère.

Ils présentent l’avantage d’être plus petits que les autres et d’avoir une très faible consommation d’énergie, mais ils dérivent malheureusement assez rapidement ; ils ont besoin d’une maintenance fréquente.

Installer des capteurs de ce type dans une résidence étudiante peut donc coûter plus cher, in fine, que d’acheter tout de suite un capteur plus onéreux.

Leur prix varie de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’euros.

Capteurs de CO2 estimé (ou équivalent)

Les capteurs de ce type ne mesurent pas directement le taux de CO2 dans l’air ambiant, mais un équivalent. Il mesure en réalité le taux de COV (Composés Organiques Volatiles) dans l’air, puis estiment celui du dioxyde de carbone par le biais d’un algorithme.

Ces capteurs sont adaptés pour surveiller la quantité de CO2 lorsque la seule source d’émission de ce dernier est la respiration humaine, mais ils ne bénéficient pas de la précision des autres types de capteurs.

Par exemple, ce type de capteur peut très bien correspondre pour une école.

Ils sont cependant perturbés lorsque les sources d’émission de CO2 sont multiples.

Ils ne sont donc pas indiqués pour être installés dans une résidence étudiante, où les sources d’émission de CO2 sont assez nombreuses !

Leur coût est plus bas que les autres types de capteurs, probablement en raison de cette limite ; plusieurs dizaines d’euros.

Finalement, quel capteur de CO2 pour une résidence étudiante ?

Une résidence étudiante présente des sources multiples d’émission de CO2 :

  • La cuisson des aliments,
  • Le chauffage collectif ou individuel,
  • La respiration humaine,
  • Etc…

Par conséquent, un capteur de CO2 infrarouge (NDIR) ou un capteur photo acoustique devraient faire l’affaire pour une résidence universitaire.

Les spécialistes vous guideront quant au budget, à la plage de mesure et à la future localisation adaptés selon la taille et le plan de la résidence universitaire concernée !

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